3 mai 2011
« Moi, Krishka, 5 ans 1/2, chienne heureuse ! Ce matin du 2 mai 2011, dans mon enclos du Refuge de la SPA, je sentais venir le Grand Jour. Celui où je convolerai avec des nouveaux maîtres attentionnés vers des jours heureux. Je nétais en fait pas si malheureuse avec les bénévoles de la SPA, ils me donnaient de lamour, à manger mais je sentais bien dans leurs regards, le désespoir du manque de moyens… Je ne savais encore pas que de lautre côté de la ville rose, deux maîtres rêvaient déjà de moi… Ils sont donc venus me voir, je navais pas eu le temps de me faire belle, que ne ni, je leur ai quand même montré tout de suite beaucoup daffection en signe de désespoir… Ils mont regardé et je voyais que je leur plaisais, que je fus heureuse.. Le temps de quelques formalités avec les gens de la SPA, histoire de vérifier quils ne mz laisseraient pas encore toute seule comme mes précédents maîtres et me voilà partie avec eux. Au début, ça fait peur de changer de vie, surtout lorsquon la voit en noir et blanc… Javais même oublié mon nom pendant toutes ces semaines au refuge… Et jentendais des Krishka par ci, Krishka par là, je me suis donc doutée que cétait à ça quil fallait que je réponde dorénavant.. Leurs petites attentions au cours de ces vingt-quatre premières heures ont été une totale joie : un bon panier bien moelleux, un passage au toilettage et me voilà repartie comme en quarante ! En échange de leurs caresses et de leur attention, je navais que la peur dune chienne orpheline à leur donner au début… mais en fait, cest si bon les caresses, les promenades (et les friandises…chut, il ne faut pas le dire ! Ma diététicienne serait furax …) que jai vite craqué… Encore quelques semaines de vie commune et je serai redevenue la jolie chienne, heureuse de plaire à ces maîtres que jai été pendant les cinq années de ma vie. Avant de retourner me faire dorloter, il faut vraiment que je vous dise quelque chose, un cri du fond du coeur, à vous, tous, personnels et bénévoles de la SPA, ce quelque chose, pourtant insignifiant parfois, cest dabord, et surtout, MERCI ! »